بسم الله الرحمن الرحيم
و الصلاة و السلام على أشرف المرسلين
و على اله و اصحابه أجمعين
و على اله و اصحابه أجمعين
Les Tafsir de l'Imam Ahmad ibn 'Ajiba
(quddisa sirruh)
(quddisa sirruh)
« Alif, Lām, Rā. (Voici) un livre que nous avons fait descendre sur toi, afin que - par la permission de leur Seigneur - tu fasses sortir les gens des ténèbres vers la Lumière, sur la voie du Tout Puissant, du Digne de louange. » [s14.v1]
« Le Prophète (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) a certes fait sortir sa Communauté d’une pagaille de ténèbres vers une multiplicité de Lumières:
Dans un premier temps, il la fit sortir des ténèbres de la mécréance et de l’associationnisme vers la Lumière de la foi et de l’islâm.
Puis, des ténèbres de l’ignorance et du suivi aveugle des générations précédentes vers la Lumière de la Science et de la réalisation spirituelle.
Puis, des ténèbres des péchés vers la Lumière du repentir et de la droiture.
Puis, des ténèbres de l’insouciance vers la Lumière de l’éveil et de l’effort sur la Voie d’Allâh.
Puis, des ténèbres des passions de l’âme bestiale vers la Lumière de l’ascétisme et de la vertu.
Puis, des ténèbres de la considération des causes et de leur causalité vers la Lumière de l’Initiateur des causes et de la non-considération de leur causalité.
Puis, des ténèbres que représente le fait de s’en tenir aux prodiges (karâmâte) et à la saveur des actes d’obéissance, vers la Lumière de la contemplation de l’Adoré.
Puis, des ténèbres que sont le fait de considérer le monde physique et apparent vers la contemplation des Secrets de ses sens profonds… au point que l’on ne voie plus ces univers créés si ce n’est par la contemplation de leur Créateur… et il s’agit là de la dernière ténèbre demeurant dans la nafs, après quoi cette dernière devient Esprit et un Secret d’entre les Secrets d’Allâh. Le propriétaire de cette nafs est ainsi donc un roûhâniy rabbâniy et Connaissant par Allâh (‘ârif biLlâh), et il ne se consacrera alors plus qu’à l’élévation dans la contemplation des Secrets de la divinité, pour l’éternité. »
[al-bahr al-madid fi
tafsir al-Qor’an al-majid – ibn ‘Ajiba]
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