بسم الله الرحمن الرحيم
و الصلاة و السلام على أشرف المرسلين
و على اله و اصحابه أجمعين
و على اله و اصحابه أجمعين
Le Sheykh sidi
Mawlay Muhammad Fawziy al-Karkariy (radiAllâhu ‘anhu)
Son nom et son lignage
Il s'agit du grand imam, le soleil éclatant dans le ciel de la haqiqa, l'héritier du secret de l'Essence divine, le secouru par la Lumière des Attributs, le détenteur de la noble aspiration spirituelle, des caractères agréés et des sciences muhammadiennes, le sceau ahmadien et la figure muhammadienne, sidi Muhammad Fawziy al karkariy, qu'Allah l'agrée. Son lignage remonte à celui sans qui l'existence ne serait (sallAllâhu 'alayhi wa sallam). Il est le noble idrisside par la voie de ses ancêtres, voie qui remonte jusqu'à la porte de la cité de la Science, notre maître 'Ali Ibn abi talib, qu'Allah l'agrée.
Sa naissance et sa jeunesse.
Description physique
Nous avons tu nombre d'anecdotes sur son état et sa générosité, sachant qu'il déteste qu'on en parle..
Parmi ses qualités, la miséricorde pour les créatures. Il souffre de leur douleur et s'inquiète de leur situation. Il ne méprise aucune des créatures. Il aime chaque créature qui qu'elle soit, et quel qu'elle soit, homme ou jinn, animal ou inanimé. Il ne craint concernant Allah le blâme d'aucun blâmeur, qu'importe le mal auquel il fait face, dans cette voie d'appel à Allah. Il dit « Nous jetons sur les gens de la Lumière et eux jettent sur nous du feu ». On le trouvera aussi patient pour Allah, supportant le mal dans Son chemin, exalté soit-il. Parmi les signes de sa patience et de sa magnanimité, il sortit un jour de la mosquée. Se présenta à lui un malheureux, qui cracha à son noble visage. Notre chaykh n'eut même pas une pensée pour la vengeance ou pour retourner l'insulte. Au contraire, il essuya son visage et continua sa route. Il n'informa aucun des gens qui l'aimaient du nom de ce malheureux, pour qu'ils ne se vengent pour lui à sa place. Parmi ces événements, un homme déversait nombre d'insanités sur notre chaykh. Il allait voir les gens pour ternir l'image du chaykh à leurs yeux. Il fit cela pendant une longue durée jusqu'à ce qu'Allah jette dans son coeur l'amour du chaykh. Il vint vers lui pour lui demander d'entrer dans sa tariqa. Le chaykh l'accueillit sans animosité. Au contraire, il l'accueillit avec le visage souriant. Lorsqu'il voulut lui raconter ce qu'il faisait contre lui comme insulte et opprobre, le chaykh lui dit « J'ai oublié tout cela, ne m'en parle pas ». Cet homme me raconta : « Alors que je commençais le dhikr et que de mauvaises pensées me venaient [ jamais tu n'auras le fath, tu as été un grand ennemi du chaykh. Tu disais de lui ceci et cela] j'allais en toute vitesse vers le chaykh. Je lui racontais alors ce qui m'arrivait. Le chaykh me dit « Si ces pensées te viennent, dit leur : " le chaykh sait tout cela et il m'a pardonné " ». Ces mauvaises pensées s'en allèrent alors ». Ceci n'est que l'exposé d'une petite partie de sa compassion pour les créatures. Cela lui vient d'avoir foulé de son pied tous les domaines divins, d'où il a vu que tout vient d'Allah, du début à la fin. Je l'ai accompagné pendant une longue durée. Il m'a fait connaître la perfection de son caractère et m'a ébloui par la beauté de son comportement, de telle sorte que moi, en tant que faqir, arrêtais de fréquenter la zawia pendant un temps. J'avais en effet peur d'être en sa présence. Il sortit pour que je le voie dans la rue, malgré que je n'espérais pas le rencontrer à ce moment. Et parmi les qualités dont il est embelli, celle de la fidélité et de la probité. Il a atteint dans ces qualités le plus qu'on peut espérer. C'est pour cela qu'Allah a choisi son cœur comme réceptacle de son saint secret. En vérité, je dis n'avoir jamais vu de toute ma vie une personne qui regroupe autant de qualités dans leur perfection de la manière dont sidi chaykh les regroupe, qu'Allah augmente sa noblesse.
Sa science et son état.
Son nom et son lignage
Il s'agit du grand imam, le soleil éclatant dans le ciel de la haqiqa, l'héritier du secret de l'Essence divine, le secouru par la Lumière des Attributs, le détenteur de la noble aspiration spirituelle, des caractères agréés et des sciences muhammadiennes, le sceau ahmadien et la figure muhammadienne, sidi Muhammad Fawziy al karkariy, qu'Allah l'agrée. Son lignage remonte à celui sans qui l'existence ne serait (sallAllâhu 'alayhi wa sallam). Il est le noble idrisside par la voie de ses ancêtres, voie qui remonte jusqu'à la porte de la cité de la Science, notre maître 'Ali Ibn abi talib, qu'Allah l'agrée.
Sa naissance et sa jeunesse.
Il
naquit un mercredi de l'année 1394 (de l'hégire de son bien-aimé
ancêtre), correspondant à 1974 de l'ère chrétienne, dans la
région de Tamsaman, située dans le Rif marocain, dont le peuple
est connu pour sa foi et sa bravoure. C'est dans ce lieu qu'il
passa son enfance et sa jeunesse. Son enfance fut marquée par
le sérieux dans toutes les situations, et non par l'oisiveté, le
jeu ou la paresse. Il grandit normalement sous l'égide de ses
parents et dans la pratique religieuse. Sa singularité se
voyait déjà à cette époque. Il avait des visions véridiques qui
se produisaient dans la réalité sensorielle (al mulk) comme il les avait vues
dans le malakut. Il fit son instruction primaire dans la ville de al
Hoceima. Ensuite il voyagea vers la ville de Taza pour finir son
éducation secondaire. Allah le Sage décida qu'il interrompe son
instruction pour commencer son apprentissage du grand monde, et
ceci, jusqu'à ce qu'il porte l'étendard de la sainteté. Peu
après l'arrêt de ses études, il s'isola de sa famille et de ses
amis. Il commença à voyager à travers tout le Maroc, il
visita nombre de villes, foula de ses pieds des contrées lointaines,
marcha entre monts et vaux. Il dit à ce propos, une fois que
s'éclaira le soleil de sa vue intérieure «
j'ai voyagé entre les montagnes mais c'est auprès d'Allah que
j'ai attaché mes bagages ». Dans cette période, il
voyageait d'un mausolée de saint à un autre, dormant là où la
nuit le surprenait et il lui arrivait de prendre la terre comme
lit et le ciel comme couverture. C'est ainsi qu'il voyageait,
sans connaître le dessein du Vrai. Il dit, qu'Allah l'agrée «
je servais le destin et je ne le savais pas. Quand j'invoquais, le
Vrai répondait à mon invocation. Quand je cherchais,
j'obtenais ce que je cherchais. Les créatures se tournaient vers
moi, où que j'aille. » Son absence auprès de sa famille
et sa période d'effacement durèrent dix années, sans que sa
famille n'ait de ses nouvelles, ou que lui n'ait de leurs
nouvelles. Quand se termina la durée de son dépouillement, il
revint à sa famille et à ses amis de nouveau afin qu'Allah
accomplisse son Ordre.
Sa rencontre avec son chaykh
Sa rencontre avec son chaykh
Il
s'était paré lors de son voyage de l'habit de la confiance complète
en Allah. Il avait abandonné toute assistance venue d'autrui,
jusqu'à ce qu'il ne se repose que sur Lui. Quand l'époque de
son accomplissement (wisal) vint, il visita son oncle , le Connaissant par Allah, chaykh sidi al Hassan al Karkari, qu'Allah
l'agrée, à l'occasion du 'id al fitr. Sidi Muhammad Fawzi dit
« Le cours cette nuit là portait sur les Attributs d'Allah et sur Ses beaux Noms. J'écoutais avec attention
la discussion qui se tenait entre Mawlay al Hassan et quelques
auditeurs. Sa parole me marqua profondément et je lui
demandais, une fois que les gens furent partis «
mon oncle, je veux me repentir. Est-ce que Allah accepte mon
repentir ? ». Chaykh al Hassan, qu'Allah sanctifie son
secret fut attendri par mon état de crainte et désespoir et de ce
qu'il savait de la sincérité de mon intention et de la vérité de
ma démarche et de ma quête. Il me demanda de retourner à la
ville d'al 'Arwiy et d'attendre qu'il vienne me donner le wird. »
L'ordre est puissant et doit se produire. Mawlay sidi Muhammad
Fawziy ne pouvait éteindre le feu du repentir qui brûlait en lui.
Comment aurait-ce été possible alors qu'Allah avait permis à son
soleil de briller et qu'Il l'avait appelé de sa Hauteur « O
Muhammad, lève toi vers Nous ». Il regarda dans ses affaires et ne
trouva rien qui soit approprié comme habit d'Ihram pour son
voyage vers son Seigneur si ce n'est l'habit de son frère. Comme
s'il voulait poser une barrière entre sa vie d'avant celle à venir.
Il montra sa sincérité par ses vêtements en décidant de les faire
brûler. Il rasa sa tête et sa barbe et se dépouilla d'un
dépouillement complet et se dirigea vers son Seigneur. Il
arriva à Tamsaman, marchant pieds nus, pleurant toutes les larmes de son
corps, baissant la tête. A ce moment, il voyait la Lumière du
bien-aimé, sallAllâhu 'alayhi wa sallam, sans même en connaître la
signification. Et ceci, jusqu'à ce qu'il arrive à la zawiya de son
oncle, radiAllâhu 'anh. Il dit à son chaykh et oncle «
autorise moi à faire le wird et fais moi entrer dans la khulwa ».
Le chaykh lui répondit « éloigne-toi de
moi. Qui t'as dit que je prenais en charge des fous ? ». Il
réitéra sa demande et le chaykh refusa, testant en cela sa
sincérité. Sidi Muhammad Fawzi se leva alors pour partir et
son oncle lui demanda où il voulait aller. Allait-il revenir à
sa maison ? Il répondit « Non ! Je ne
retournerai pas chez moi. Je suis sorti pour chercher à me
rapprocher d'Allah. Je vais voyager dans le royaume d'Allah
entre les pierres et les arbres. Allah se trouve dans tout
endroit. ». Alors, sidi Hassan al Karkari, qu'Allah lui fasse
miséricorde, commanda à sa fille de préparer la khulwah pour
que sidi Muhammad Fawzi puisse y entrer. Ce dernier dit à ce
propos : «Mon intention était le
repentir. Sauf qu'Allah accomplit son dessein et m'honora par son
bienfait. J'ai vu le summum de l'extraordinaire dans ma khulwah
bénie, en cette nuit du jeudi 4 de Shawwal de l'année 1425 (18
Novembre 2004). J'ai eu la grande ouverture et l'aide consistante
dans la journée du vendredi quand al Wahhab m'appela et qu'Il
m'enseigna son Nom suprême caché. » Le Vrai l'a
honoré par cela d'un grand bienfait. Il lui offrit les stations des
nobles saints. Et tout cela à cause de la sincérité de son
intention, en cherchant le repentir vers Allah. Et celui qui cherche
le repentir a cherché la satisfaction d'Allah. Et celui qui
cherche sa satisfaction l'a trouvé. Et celui qui le trouve
obtient le degré du grand Amour, jusqu'à ce qu'il soit son ouie, sa
vue et toute sa force. Notre chaykh resta dans la compagnie de
son chaykh et oncle, qu'Allah sanctifie leur secret, environ deux
ans. Ce compagnonnage se fit dans le bon comportement, la
considération, le sérieux, l'effort, le dhikr et le rappel
jusqu'à la mort de Mawlay al Hassan, qu'Allah l'agrée.
L'heritage de son chaykh et sa succession.
L'heritage de son chaykh et sa succession.
La
particularité de sidi Muhammad Fawzi était déjà apparue aux temps
de mawlay al Hassan. Tout le temps, il parlait de son excellence et
de sa sainteté. Il avait l'habitude de conseiller ses disciples
à son propos et leur disait « Faîtes
attention à ne pas le contrarier, c'est un qutb (pôle) ».
Il lui disait, qu'Allah l'agrée, dans des assemblées «
Tout ce qui se trouve ici (et il désignait son coeur) se trouve là
(en désignant le coeur de sidi Muhammad Fawzi, qu'Allah
l'agrée)». Une autre fois, il lui donna une
autorisation complète. Cela se passa quand le père de notre
chaykh, sidi Tayyib, le frère de Mawlay al Hassan lui dit «
Pourquoi ne donnes-tu pas à sidi Muhammad une autorisation pour
que les gens profitent de lui ? » Il lui répondit «
c'est plutôt lui qui a une autorisation, et ceci ne date pas de
maintenant, mais de bien avant ». Quand son chaykh sidi al
Hassan mourut, notre chaykh hérita de son grade de chaykh de la
tariqa, en l'année 1428 (2007). Après la mort du chaykh,
il en apparaît un autre pareil..... ceci est la tradition d'Allah qui ne change
pas. Il renouvela les fondements de la tariqa et les facilita
aux gens. Il fit revivre ses enseignements après que la tariqa
soit devenue une école de tabarruk. Chaque personne qui le rencontrait
prenait un grand profit de lui. Il leur apparaissait les Lumières de la Proximité divine et la brillance de la Connaissance Suprême.
Sidi Muhammad Fawzi dit « les quatre premiers murids que j'ai fait entrer dans la khulwah, tous étaient sous la direction spirituelle de sidi al Hassan et c'est lui qui me disait comment faire avec eux. » Ceci est une autre indication qu'envoyait, depuis le barzakh, sidi al Hassan à l'héritier de son sirr, sidi Muhammad Fawzi, pour réaffirmer son autorisation à l'éducation et à conduire les gens à Allah. Il est arrivé à notre chaykh, par la grande ouverture, ce que la langue ne pourrait mentionner. Il a atteint les hautes sphères et les stations saintes, qui lui permettent d'être celui vers qui se dirige tout humain ou jinn cherchant la Vérité. Il dit, qu'Allah le garde « j'ai obtenu en terme de Proximité et de Connaissance après la mort de mon chaykh ce qu'il n'avait pas atteint lui-même au cours de sa vie. » Or, le murid ne peut arriver à dépasser la station de son chaykh tant que celui-ci demeure en vie. Cependant, après la mort du chaykh, Allah peut honorer le murid, s'il est sincère, et faire de son coeur un récipient lumineux et le raccorder avec le coeur d'un des prophètes. Ceci est ce qui est arrivé à notre chaykh et dont Allah l'a fait profiter. Le Vrai l'a honoré par la station de la khatmiyya qui est en réalité l'héritage des noms divins et la succession muhammadienne.
Sidi Muhammad Fawzi dit « les quatre premiers murids que j'ai fait entrer dans la khulwah, tous étaient sous la direction spirituelle de sidi al Hassan et c'est lui qui me disait comment faire avec eux. » Ceci est une autre indication qu'envoyait, depuis le barzakh, sidi al Hassan à l'héritier de son sirr, sidi Muhammad Fawzi, pour réaffirmer son autorisation à l'éducation et à conduire les gens à Allah. Il est arrivé à notre chaykh, par la grande ouverture, ce que la langue ne pourrait mentionner. Il a atteint les hautes sphères et les stations saintes, qui lui permettent d'être celui vers qui se dirige tout humain ou jinn cherchant la Vérité. Il dit, qu'Allah le garde « j'ai obtenu en terme de Proximité et de Connaissance après la mort de mon chaykh ce qu'il n'avait pas atteint lui-même au cours de sa vie. » Or, le murid ne peut arriver à dépasser la station de son chaykh tant que celui-ci demeure en vie. Cependant, après la mort du chaykh, Allah peut honorer le murid, s'il est sincère, et faire de son coeur un récipient lumineux et le raccorder avec le coeur d'un des prophètes. Ceci est ce qui est arrivé à notre chaykh et dont Allah l'a fait profiter. Le Vrai l'a honoré par la station de la khatmiyya qui est en réalité l'héritage des noms divins et la succession muhammadienne.
Description physique
Il
n'est ni grand ni petit. Il a la peau blanche, approchant du rouge.
Il est beau du visage et on verra dans ses yeux une vivacité
étonnante. Son regard transperce. Combien de fois mon regard
rencontra le sien et je sentis un frisson dans tout mon corps !
Des fois même, ce frisson a atteint mes yeux et des larmes s'en
sont écoulés . On voit sur son visage de la Lumière, ce qui ne
peut échapper au doué de regard intérieur. Quiconque le voit
ressent de la peur et qui le fréquente l'aime. Il a laissé
les vêtements recherchés pour préférer la muraqa'a.
Son caractère
Son caractère
La
langue ne peut décrire le caractère de ce grand imam. Et les mots,
aussi éloquents soient-ils, ne pourraient décrire ne serait-ce
qu'un atome de ses caractères et de ses mérites, qu'Allah l'agrée.
Et comment pourrait-on décrire un serviteur dont l'objectif a
dépassé les deux mondes, dont le regard s'est baissé sur tout
autre que son but, qu'aucune station n'attire, qu'aucun prodige ne
distrait et dont l'objectif n'est autre qu'Allah, l'Unique et
nul autre. On l'entend souvent dire « si
un homme venait à moi avec les quatre grands anges, cela ne
me troublerait pas. Je lui dirais plutôt : tu es venu avec des
créatures, où est donc le Créateur entre vous ? » Il
dit aussi « je m'étonne d'un murid que la
lumière entoure de toute part et qui vient vers moi chercher une
vision en images ». Il dit « Allah dit
dans son livre « Allah est la Lumière des cieux et de la terre (sourate An-Noûr, verset 35)
». Et il n'est pas dit qu'Allah
était un ange ou toute autre chose. Donc, la Lumière est le
plus proche des liens vers Allah. » Tout ceci est
pour que le murid n'ait d'autre objectif qu'Allah seul et qu'il ne
cherche rien d'autre que Lui. Quiconque se trouve dans cette
situation se sera abreuvé de la source prophétique comme bon lui
semble. Le serviteur sera honoré des beaux comportements dans
l'apparent, à la mesure de la manifestation des noms du Vrai
dans le caché. Et nul ne concurrence notre chaykh dans la station
des comportements liés aux noms divins à notre époque. Il a
atteint le summum de la contemplation divine.
Ses caractères ne sont plus à décrire......Et son secret échappe à toute créature
Ses caractères ne sont plus à décrire......Et son secret échappe à toute créature
Unique
à son époque sans divergence......Le Vrai lui a donné le sceau de
la sainteté
Parmi ses caractères manifestes
Parmi ses caractères manifestes
L'humilité
est une de ses qualités. On a assisté à l'expression de sa grande
humilité, de telle sorte que nous même, étant murid, fûmes
saisi la première fois que nous le voyions. En effet, il prenait les
chaussures des fuqaras pour les leur ranger. Cette image resta gravée
dans ma mémoire depuis. Et c'était le contraire de l'attitude
des autres chaykh de zawia à qui j'avais fait allégeance.
Notre chaykh en effet, on le trouvera en train de faire lui-même le service de ses invités. Il accomplit lui-même ses besoins. Combien de fois me suis-je assis avec lui devant une table à manger et que l'eau manquait. Il se levait de lui-même pour aller en chercher sans m'en donner l'ordre. Pourtant, s'il l'avait fait, j'aurais trouvé cela plus doux pour mon cœur que le miel. De même, on ne peut le distinguer au milieu de ses disciples par les habits ou par la nourriture. Tu le trouveras portant la muraqa'a et mangeant ce qu'il trouve. Un des fuqara m'a raconté qu'il était sorti un jour avec notre chaykh. Le chaykh se mit à prendre sur la route un morceau de pain qui y était jeté. Une fois qu'ils furent montés dans la voiture, les fuqara le virent manger ce morceau de pain, sans en être dégoûté. De cela, nous sûmes qu'il considérait chaque bienfait d'Allah, même le plus petit. Autre signe de son humilité, c'est qu'on le voit traiter les gens d'une manière égale. Il parle à l'enfant comme il parle au grand. Il grandit celui qui a moins de science et de sagesse que lui. Tout ceci est ce que lui a donné le Vrai des trésors de sa science et de l'abondance de sa Miséricorde. Ainsi, le serviteur, chaque fois qu'il augmente en Connaissance d'Allah augmente ainsi en humilité. Parmi ses qualités aussi, la générosité et la bonté. Elles se manifestent dans leur plus profonde image et leur degré le plus noble, c'est à dire dans le fait de donner la Lumière à ses disciples, de les conduire dans la présence du sirr. Et n'est chaykh que celui qui fait don de son sirr. Et n'est chaykh que celui qui fait don de la Lumière. Ceci est la vraie générosité car celui qui te donne la Lumière t'aura certes offert ce qui à jamais reste. Et celui qui t'a donné quelque chose du bas-monde t'aura donné quelque chose qui disparaît. De sa générosité aussi, j'atteste, en tant que faqir, que j'étais avec lui lors de la visite d'une zawia. Lorsqu'il vit leur situation et leur pauvreté extrême, il pleura à chaudes larmes. Il sortit de sa poche tout ce qu'il avait comme richesse et le leur donna. Et cela, malgré qu'on était dans un long voyage, dans un lieu éloigné de sa zawia bénie. Il sortit de là alors qu'il n'avait pas un sou dans sa poche. Parmi ses qualités, le fait qu'on le trouve en train de demander l'état de chaque faqir, sur sa vie et son travail et le fait qu'il aide les pauvres parmi eux. Pourtant, il n'a aucune possession dans cette vie.
Notre chaykh en effet, on le trouvera en train de faire lui-même le service de ses invités. Il accomplit lui-même ses besoins. Combien de fois me suis-je assis avec lui devant une table à manger et que l'eau manquait. Il se levait de lui-même pour aller en chercher sans m'en donner l'ordre. Pourtant, s'il l'avait fait, j'aurais trouvé cela plus doux pour mon cœur que le miel. De même, on ne peut le distinguer au milieu de ses disciples par les habits ou par la nourriture. Tu le trouveras portant la muraqa'a et mangeant ce qu'il trouve. Un des fuqara m'a raconté qu'il était sorti un jour avec notre chaykh. Le chaykh se mit à prendre sur la route un morceau de pain qui y était jeté. Une fois qu'ils furent montés dans la voiture, les fuqara le virent manger ce morceau de pain, sans en être dégoûté. De cela, nous sûmes qu'il considérait chaque bienfait d'Allah, même le plus petit. Autre signe de son humilité, c'est qu'on le voit traiter les gens d'une manière égale. Il parle à l'enfant comme il parle au grand. Il grandit celui qui a moins de science et de sagesse que lui. Tout ceci est ce que lui a donné le Vrai des trésors de sa science et de l'abondance de sa Miséricorde. Ainsi, le serviteur, chaque fois qu'il augmente en Connaissance d'Allah augmente ainsi en humilité. Parmi ses qualités aussi, la générosité et la bonté. Elles se manifestent dans leur plus profonde image et leur degré le plus noble, c'est à dire dans le fait de donner la Lumière à ses disciples, de les conduire dans la présence du sirr. Et n'est chaykh que celui qui fait don de son sirr. Et n'est chaykh que celui qui fait don de la Lumière. Ceci est la vraie générosité car celui qui te donne la Lumière t'aura certes offert ce qui à jamais reste. Et celui qui t'a donné quelque chose du bas-monde t'aura donné quelque chose qui disparaît. De sa générosité aussi, j'atteste, en tant que faqir, que j'étais avec lui lors de la visite d'une zawia. Lorsqu'il vit leur situation et leur pauvreté extrême, il pleura à chaudes larmes. Il sortit de sa poche tout ce qu'il avait comme richesse et le leur donna. Et cela, malgré qu'on était dans un long voyage, dans un lieu éloigné de sa zawia bénie. Il sortit de là alors qu'il n'avait pas un sou dans sa poche. Parmi ses qualités, le fait qu'on le trouve en train de demander l'état de chaque faqir, sur sa vie et son travail et le fait qu'il aide les pauvres parmi eux. Pourtant, il n'a aucune possession dans cette vie.
Nous avons tu nombre d'anecdotes sur son état et sa générosité, sachant qu'il déteste qu'on en parle..
Parmi ses qualités, la miséricorde pour les créatures. Il souffre de leur douleur et s'inquiète de leur situation. Il ne méprise aucune des créatures. Il aime chaque créature qui qu'elle soit, et quel qu'elle soit, homme ou jinn, animal ou inanimé. Il ne craint concernant Allah le blâme d'aucun blâmeur, qu'importe le mal auquel il fait face, dans cette voie d'appel à Allah. Il dit « Nous jetons sur les gens de la Lumière et eux jettent sur nous du feu ». On le trouvera aussi patient pour Allah, supportant le mal dans Son chemin, exalté soit-il. Parmi les signes de sa patience et de sa magnanimité, il sortit un jour de la mosquée. Se présenta à lui un malheureux, qui cracha à son noble visage. Notre chaykh n'eut même pas une pensée pour la vengeance ou pour retourner l'insulte. Au contraire, il essuya son visage et continua sa route. Il n'informa aucun des gens qui l'aimaient du nom de ce malheureux, pour qu'ils ne se vengent pour lui à sa place. Parmi ces événements, un homme déversait nombre d'insanités sur notre chaykh. Il allait voir les gens pour ternir l'image du chaykh à leurs yeux. Il fit cela pendant une longue durée jusqu'à ce qu'Allah jette dans son coeur l'amour du chaykh. Il vint vers lui pour lui demander d'entrer dans sa tariqa. Le chaykh l'accueillit sans animosité. Au contraire, il l'accueillit avec le visage souriant. Lorsqu'il voulut lui raconter ce qu'il faisait contre lui comme insulte et opprobre, le chaykh lui dit « J'ai oublié tout cela, ne m'en parle pas ». Cet homme me raconta : « Alors que je commençais le dhikr et que de mauvaises pensées me venaient [ jamais tu n'auras le fath, tu as été un grand ennemi du chaykh. Tu disais de lui ceci et cela] j'allais en toute vitesse vers le chaykh. Je lui racontais alors ce qui m'arrivait. Le chaykh me dit « Si ces pensées te viennent, dit leur : " le chaykh sait tout cela et il m'a pardonné " ». Ces mauvaises pensées s'en allèrent alors ». Ceci n'est que l'exposé d'une petite partie de sa compassion pour les créatures. Cela lui vient d'avoir foulé de son pied tous les domaines divins, d'où il a vu que tout vient d'Allah, du début à la fin. Je l'ai accompagné pendant une longue durée. Il m'a fait connaître la perfection de son caractère et m'a ébloui par la beauté de son comportement, de telle sorte que moi, en tant que faqir, arrêtais de fréquenter la zawia pendant un temps. J'avais en effet peur d'être en sa présence. Il sortit pour que je le voie dans la rue, malgré que je n'espérais pas le rencontrer à ce moment. Et parmi les qualités dont il est embelli, celle de la fidélité et de la probité. Il a atteint dans ces qualités le plus qu'on peut espérer. C'est pour cela qu'Allah a choisi son cœur comme réceptacle de son saint secret. En vérité, je dis n'avoir jamais vu de toute ma vie une personne qui regroupe autant de qualités dans leur perfection de la manière dont sidi chaykh les regroupe, qu'Allah augmente sa noblesse.
Sa science et son état.
Il
détient la réalité de la science à son époque, et ceci parce
qu'il est l'héritier de la khatmiya du Nom suprême caché. Il parle
d'un langage élevé dans la connaissance d'Allah, ne le
comprend vraiment que celui qui est comme lui. Il fait sortir
d'une petite chose d'énormes connaissances. Quand il commence à
parler d'une lettre seule, il en sort une multitude de sens jusqu'à
ce que l'auditeur s'étonne de l'immensité de sa science. Il
suffit comme preuve que, depuis qu'il est chaykh, il ne parle
que du Ha du Nom de la Majesté. A chaque fois, il ramène une
compréhension toute nouvelle et un sens de toute subtilité. Il
nous dit « prenez de moi ce que vous voulez.
Ma science découle du messager d'Allah. Combien, O murid,
peux-tu porter de lumières et de secrets divins ? Eh bien, je ne me
fatigue pas... tant que tu ne te fatigues pas ! » Il
nous dit souvent « je tourne les pages
rapidement. Si tu voulais t'arrêter à chaque page, personne
ne dépasserait jamais le premier secret. ». Ceci est
une indication claire sur sa générosité et le fait qu'il facilite
au murid le chemin. Il le transporte d'une station à une autre avec
relativement peu d'efforts, en peu de temps de telle sorte que
le faqir ne se rend compte de la station qu'il vient de
dépasser. S'il parle de la Qabda et de ses
manifestations, il suffira de se représenter les effluves de
la particularité. S'il parle des Noms et de leurs
manifestations, le cœur s'enivre de l'ivresse de la proximité
et de la sainteté. S'il parle de l'élu, le cœur se remplit de Lumière manifeste. Voilà comment sa Lumière entre dans le cœur ! Quant à son état, c'est parler d'une mer
bouillonnante, d'une montagne ferme. En effet, il est en permanence
dans le témoignage du Vivant, l'Adoré. Depuis qu'il connait le
Vrai, il n'est plus voilé de Lui. Le messager d'Allah (sallAllâhu 'alayhi wa sallam) non plus
ne quitte pas son regard. Je l'ai entendu dire
« Par Allah, si le messager d'Allah était voilé de moi
l'instant d'un regard, je ne me compterai plus du nombre
des musulmans ». Au contraire, on trouve parmi ses
disciples qui vivent ce même état. Qu'en serait-il alors du
maître dont ils tirent cela ? Le faqir augmente sa certitude tous
les jours et je ne sais la valeur réelle de ce grand imam. Il
serait un coffre de Lumières sur pieds. S'il veut t'en donner, il
t'en donne et s'il veut t'en priver, il t'en prive. Il a une
autorité complète dans le noble secret. Quand il parle, il
englobe tous les cœurs et chacun prend profit de sa parole, que ce
soit le débutant, le cheminant ou celui qui est arrivé.
Ses adorations et ses efforts
Ses adorations et ses efforts
Sur
ce plan là, il a adopté l'attitude des pieux prédécesseurs,
qu'Allah les agrée. Il s'agit d'une perle unique qui sert de
modèle pour qui connaît la réalité de leur suivi et du
combat contre l'âme charnelle. On verra qu'il suit la sunna
dans ses paroles, ses gestes et ses états, vigilant toujours à son
suivi. De même, il exhorte ses compagnons et sa famille à cela
et goûte lui-même à l'amertume du combat contre l'âme
charnelle. Durant un temps, il priait toute la nuit et jeunait en continu. Il avait
pris l'habitude de couper son jeune avec de l'eau ou de la
terre. En effet, il mettait de la salive sur son doigt et prenait la
terre avec, afin de rompre son jeûne. Il voyageait sur de longues distances à pieds en
évoquant Allah et en disant « Il convient à
l'aspirant d'essayer toutes les catégories de l'adoration. Des
fois, il doit veiller toute la nuit, d'autres fois sa moitié. Des
fois, il doit jeûner en continu et d'autres fois jeûner et
rompre son jeune. Il doit donc voyager dans le royaume d'Allah à
pieds, sortir de chez lui sans argent ni bagage. Tout cela pour
s'essayer à la remise confiante à Allah. C'est ainsi qu'il
convient à l'aspirant d'être. De telle sorte que, s'il est conduit
vers Allah, il aura déjà goûté de toute chose. S'il parle de
l'ascétisme ou de la remise confiante ou de l'isolement et de
l'esseulement, il l'aura lui-même vécu. » Il dit, qu'Allah
l'agrée « je n'ai obtenu ce que j'ai
obtenu que par l'isolement et le voyage »
Sa tariqa et sa voie d'éducation
Sa tariqa et sa voie d'éducation
Je
ne pourrais pas vraiment décrire sa tariqa et sa voie d'éducation.
J'essayerai de décrire sa tariqa par ses propres paroles avec
la certitude que c'est le chaykh lui-même qui a affiné
les principes de la tariqa. C'est lui qui a mis sur pied sa voie
et peut donc la changer n'importe quand. J'ai déjà assisté à
cela durant mon compagnonnage avec lui. En effet, son
éducation spirituelle change selon l'état de l'aspirant. Son
éducation envers chaque aspirant est en fonction de ses limites
et de ce qui lui convient. Ceci nous montre qu'il s'agit
d'un rénovateur et non d'un suiveur. S'il avait été un
suiveur, il n'aurait rien changé de la voie de son chaykh. Sa
voie est l'alliance entre le cheminement et le ravissement. Par
ravissement, on entend le ravissement des coeurs par les Lumières du bien-aimé vers la présence de l'Aimé. Ceci est
un ravissement dont le faqir ne se rend pas compte parce qu'il
s'agit d'un ravissement subtil accompagné de l'aide du
Très-Doux. L'on peut dire que sa tariqa est l'alliance entre la
Majesté et la Magnificence. Par contre, son côté intérieur
est seigneurial. Son côté extérieur est constitué des nobles
comportements cultuels. Ainsi, on verra que le murid karkariy
reste constant au repentir dans la présence du secret tout en
se tenant aux actes cultuels. J'ai entendu le chaykh dire,
qu'Allah l'agrée « Notre tariqa est celle du
Nom Suprême Caché ». Sa tariqa regroupe tout le bien,
en y ajoutant la détention du Secret. La perfection est
mélangée à la guidée. On verra aussi que le chaykh met le faqir
dans la station de la vision (mushahadah), dès son premier pas
dans la voie, sans même produire beaucoup d'efforts ou d'actes.
Ceci est une caractéristique de la générosité du chaykh. Il dit
« notre tariqa est la tariqa de la vision. Celui qui ne voit
pas, je ne suis pas son chaykh et il n'est pas mon murid ». Il
s'agit d'une parole montrant une personne riche d'Allah. Je n'ai
personnellement jamais vu une telle parole venant d'un des gens
d'Allah. Les chouyoukh d'avant acceptaient comme disciple
quiconque lisait leur wird. D'autres acceptaient quiconque lisait
leur litanie, d'autres ceux qui assistaient à leurs assises.
Notre chaykh a fait de la vision le signe de la véracité de son
compagnonnage. Ceci parce que c'est lui qui la plante dans le coeur
du murid dès le début. Le murid n'a donc qu'à la préserver
par le dhikr et l'amour, car comme l'a dit notre chaykh «
C'est le Buraq du serviteur vers le voile du mystère ainsi que les
connaissances de l'Ihsan» Une tariqa dont son début
est la vision, quel sera donc son point d'arrivée ? Son début est
la compréhension de l'Omniprésence d'Allah, quelle sera donc
sa fin ? Son commencement est le compagnonnage de la Lumière de
notre mâitre Muhammad, sallAllâhu 'alayhi wa sallam, son
parachèvement est donc, O serviteur d'Allah, la découverte des sens
profonds. Le chaykh s'est astreint de faire parvenir chaque
murid à son objectif dans la connaissance d'Allah, dans la
présence du Nom Divin « al Nur ». De telle sorte qu'il goûte
l'unicité d'Allah par Ses attributs. Après l'étape de la
khalwa, il arrive au secret global. Il devient ainsi un savant
des significations des premiers et des derniers, de l'extérieur et
du caché. Ainsi, il réalise l'élixir du bonheur, la réussite
pleine et est compté parmi les bien-aimés. C'est ainsi que le
chaykh commence son éducation avec le murid, dans un
cheminent étonnant et stupéfiant. Il évolue d'un secret à
l'autre et le murid reste un certain temps dans chaque secret.
Il y a deux devoirs : un devoir envers le Vrai et un devoir envers
les créatures. Son devoir envers le Vrai est de voir sa
puissance dans toute chose. Le devoir avec la créature est la
manifestation des bons comportements dans toute situation. Notre
chaykh a mis chaque chose avec sagesse dans cette voie. Peu de
paroles mais beaucoup de sens. Elle comporte les vérités de la
shari'a mais aussi de la voie vers Allah et de la Vérité suprême.
Il dit « méprise, avili ta propre personn...
considèr et élève les autres ». Comprends donc cela !
Parmi ses prodiges
Parmi ses prodiges
Le
vrai prodige est le suivi strict du maître de la création,
sallAllâhu 'alayhi wa sallam. Le serviteur suit donc sa sunna
en extérieur et en intérieur, par la parole, les actes et
l'état. C'est de cette source que notre chaykh a bu, c'est dans
cette mer qu'il s'est noyé. Parmi ses prodiges, il est qu'on se
présente à lui. En soi-même on pense à une chose. Alors,
il commence à parler de cette chose en clarifiant sa
solution. De même, le fait qu'on entende de lui un hadith ou un
verset. S'installe alors dans le coeur une science et une
compréhension que l'on n'avait pas avant. Et ceci, sans aucun effort
de pensée. Plutôt, il s'agit de la baraka du chaykh émanant
de lui au moment où il prononce ces paroles. Parmi les
habitudes du chaykh, qu'il se mette comme s'il donnait un cours alors
que les fuqara sont regroupés. Il te décrit alors ton état et
tu sais que celui qui est visé n'est que ta propre personne. Sa
parole est alors un moyen de dévoilement. Parmi ses prodiges
aussi, un fait dont beaucoup de ses murid ont attesté. En effet, ils
le voient dans des endroits différents au même moment. De
même, on rapporte la guérison des malades entre ses mains. De
même, le fait que la grande ouverture soit rapide en sa compagnie
vient de sa baraka. En effet, il transforme les ténèbres du
coeur en Lumière, en un clin d'oeil. Il faut mentionner aussi
le fait qu'il informe les gens de choses dont ils ne lui avaient
pas parlé encore. Il parle de ce sujet d'une meilleure manière
que celui qui voulait l'en informer. Tout ceci peut être
remarqué chez le chaykh par celui qui le connaît ou le fréquente. A
l'heure actuelle, notre chaykh est dans sa zawia dans la ville d'al
Aroui, occupé aux affaires de ses disciples et à leur service-
Allah en est témoin. Et il est connu pour enseigner le Nom singulier
« Allah ».
Qu'Allah
nous fasse bénéficier de lui, qu'il nous fasse entrer dans sa
présence et nous donne les bons comportements dans celle-ci, en
secret, comme en public. Et ne nous fais pas sortir de ce monde
sans être satisfait de nous. Amin
Biographie en vidéo:
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