بسم الله الرحمن الرحيم
Assise du Shaykh Educateur Sidi Mohamed Faouzi al-Karkari
–radiAllâhu ‘anhu-
–radiAllâhu ‘anhu-
La Hadra Moussawiya (treizième cours):
La Science du Alif - partie 3
Sayiduna Moussa (‘alayhi s-salâm) était pris de stupéfaction face à tout ce que lui montrait sayiduna al-Khidr (‘alayhi s-salâm) :
-La destruction du bateau.
-Le meurtre de l’enfant.
-La construction du mur.
Mais il ne s’agissait là que du dévoilement de trois degrés du cheminement (souloûk) vers Allâh –ta’ala- :
Ainsi, chacun d’entre eux avait une Science que l’autre ne Connaissait pas.
Tous deux réunis, ils constituent donc la perfection de la Connaissance par Allâh –ta’ala-, dans le domaine de la Risâla et de la Wilâya. C’est la raison pour laquelle ils ne furent plus réunis après cela, et sachant bien que la Wilâya du Saint est moins vaste que celle du Prophète…
Quant à ce qui est des particularités de la Risâla, elles ne sont effectives que dans ce bas-monde, étant donné qu’elles concernent les actions et que l’au-delà n’est plus l’endroit où l’on agit, mais plutôt celui où l’on reçoit la récompense de nos actions. Celui donc qui suivra le Messager dans ce bas-monde sera du nombre des bien-heureux dans l’au-delà, et celui qui s’y refusera se refusera à la félicité éternelle.
Quant à ce qui est des particularités de la Wilâya, elles demeurent effectives dans ce bas-monde comme dans l’au-delà, car elles concernent l’élévation dans les degrés de la Connaissance par Allâh, et la Connaissance par Allâh n’a pas plus de fin dans cette vie que dans l’autre.
Au cours de son cheminement, le sâlik s’élèvera
spirituellement jusqu’à l’approche du Alif, qui se réalisera dans un premier
temps au travers de la lecture du hâ’ al-hawiya, et il s’établira alors dans
l’isthme de la Wilâya. Celui qui parviendra à ce degré devra construire un mur…
et s’il procède ainsi, en perfectionnant sa construction, il obtiendra un Alif
Mouqaddar.
Quant à l’accès au Alif Originel, il n’est possible qu’après les dix lecture de chacune des lettres du Nom divin.
La Science du Alif - partie 3
Notre maître le Messager d’Allâh (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) dit
à propos de sayidina Moussa et al-Khidr (‘alayhima s-salâm) :
« Que la Miséricorde d’Allâh soit sur nous ainsi que sur Moussa : s’il avait patienté avec son compagnon il aurait vu des choses extraordinaires, mais il a dit : "Si, après cela, je t’interroge sur quoi que ce soit, alors ne m’accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi" »
« Que la Miséricorde d’Allâh soit sur nous ainsi que sur Moussa : s’il avait patienté avec son compagnon il aurait vu des choses extraordinaires, mais il a dit : "Si, après cela, je t’interroge sur quoi que ce soit, alors ne m’accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi" »
Sayiduna Moussa (‘alayhi s-salâm) était pris de stupéfaction face à tout ce que lui montrait sayiduna al-Khidr (‘alayhi s-salâm) :
-La destruction du bateau.
-Le meurtre de l’enfant.
-La construction du mur.
Mais il ne s’agissait là que du dévoilement de trois degrés du cheminement (souloûk) vers Allâh –ta’ala- :
Il est ainsi impératif de détruire le bateau de tout ce
qui encombre notre route, de tuer l’enfant de nos passions et de l’égo, de
manière à atteindre le trésor qui fut placé en toi. ( « Celui qui se
connaitra lui-même, connaitra son Seigneur. » ) …puis de construire le
mur, de façon à ce que le Secret ne soit pas dévoilé à autre que ceux qui y
sont destinés.
Sayiduna Moussa (‘alayhi s-salâm) sera allé à la rencontre de
al-Khidr par ordre divin, et c’est le Vrai –subhânahu wa ta’ala- qui affirma le
degré purifié de ce dernier à Son kalîm, disant : « Un de Nos serviteurs à qui Nous avions
donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science
émanant de Nous. » Mais
malgré cette éloge Seigneuriale qui avait été faite au serviteur Rabbâniy
al-Khidr (‘alayhi s-salâm), sayiduna Moussa (‘alayhi s-salâm) délaissa sa
compagnie après que ne se soit produit la condition de leur séparation…
l’observation des conditions d’un engagement étant une chose absolument
obligatoire chez les Prophètes. Sayiduna al-Khidr (‘alayhi s-salâm) avait ainsi
imposé, pour pouvoir être accompagné, que sayiduna Moussa ne lui pose aucune
question… et ce n’est qu’après la réalisation de ces trois étapes que la
séparation eut lieu, sachant qu’en réalité c’est sayiduna Moussa (‘alayhi
s-salâm) qui demanda lui-même cette séparation en disant : « …alors, ne
m’accompagne plus ».
Sayiduna al-Khidr
(radiAllâhu ‘anhu) savait que Moussa (‘alayhi s-salâm) était un Messager envoyé
à son peuple par le Vrai, et il fut rapporté que lorsqu’ils se rencontrèrent,
sayiduna Moussa (‘alayhi s-salâm) dit :
-As-salâmu ‘alaykum
-Wa ‘alayka s-salâm ô Prophète des enfants d’Israël.
-Qui t’a informé de cela ?
-Celui qui t’a envoyé à moi…
-As-salâmu ‘alaykum
-Wa ‘alayka s-salâm ô Prophète des enfants d’Israël.
-Qui t’a informé de cela ?
-Celui qui t’a envoyé à moi…
Ainsi, chacun d’entre eux avait une Science que l’autre ne Connaissait pas.
La mer de la Science de la Risâla,
manifestée en la personne de sayidina Moussa (‘alayhi s-salâm), fut donc réunie avec la mer de la Science Laduni (émanant de Lui), manifestée en la
personne de sayidina al-Khidr (‘alayhi s-salâm). Ce dernier faisait apparaitre
des choses étonnantes, observant la convenance qui sied vis-à-vis des
Prophètes, et il mettait en évidence ce qui était profitable au Messager,
à qui Allâh avait ordonné de le suivre.
Tous deux réunis, ils constituent donc la perfection de la Connaissance par Allâh –ta’ala-, dans le domaine de la Risâla et de la Wilâya. C’est la raison pour laquelle ils ne furent plus réunis après cela, et sachant bien que la Wilâya du Saint est moins vaste que celle du Prophète…
Quant à ce qui est des particularités de la Risâla, elles ne sont effectives que dans ce bas-monde, étant donné qu’elles concernent les actions et que l’au-delà n’est plus l’endroit où l’on agit, mais plutôt celui où l’on reçoit la récompense de nos actions. Celui donc qui suivra le Messager dans ce bas-monde sera du nombre des bien-heureux dans l’au-delà, et celui qui s’y refusera se refusera à la félicité éternelle.
Quant à ce qui est des particularités de la Wilâya, elles demeurent effectives dans ce bas-monde comme dans l’au-delà, car elles concernent l’élévation dans les degrés de la Connaissance par Allâh, et la Connaissance par Allâh n’a pas plus de fin dans cette vie que dans l’autre.
Sayiduna Moussa (‘alayhi s-salâm) était un
Alif Mouqaddar parfait, sa Risâla constituait la moitié
supérieure du Alif, au dessus de l’isthme de la Wilâya… sa
Noubouwa constituait la moitié inférieure de ce Alif, et enfin
sa Wilâya en constituait l’isthme. C’est la raison pour laquelle il tenait en
sa main un bâton, symbole de ce Alif al-Mouqaddar… et c’est pourquoi également il se servit de ce bâton pour faire jaillir à son peuple les douze
sources :
« Et [rappelez-vous] quand Moïse demanda de l’eau pour désaltérer son peuple, c’est alors que Nous dîmes: «Frappe le rocher avec ton bâton». Et tout d’un coup, douze sources en jaillirent, et certes, chaque tribu sut où s’abreuver! » [s2.v60]
« Et [rappelez-vous] quand Moïse demanda de l’eau pour désaltérer son peuple, c’est alors que Nous dîmes: «Frappe le rocher avec ton bâton». Et tout d’un coup, douze sources en jaillirent, et certes, chaque tribu sut où s’abreuver! » [s2.v60]
Ainsi, sayiduna Moussa (‘alayhi s-salâm)
abreuva les cœurs assoiffés par les douze lettres constituant "lâ ilâha
illa Allâh", et chaque tribu sut où s’abreuver.
Cette parole bénie débute par la lettre de
l’Esprit : "lâ", indiquant l’incapacité à accéder à Sa
Connaissance et l’accès à un état de confusion totale à Son égard, subhânahu
wa ta’ala…
Voici un schéma nous montrant
l’élargissement du cercle de la Wilâya dans le Alif al-Mouqaddar, par rapport à
la mouchâhada du faqir relaté dans le cours précédent, qui avait vu l’entité spirituelle
de sayidina Moussa et de sayiduna Youssouf (‘alayhima s-salâm). Nous débutons
par l’écriture du Nom divin, comme à notre habitude :
Et voici l’explication du comment de
l’élargissement du domaine de la Wilâya dans le Alif al-Mouqaddar, partant du
point central constituant l’isthme entre la Risâla et la Noubouwa :
Quant à l’accès au Alif Originel, il n’est possible qu’après les dix lecture de chacune des lettres du Nom divin.
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