بسم الله الرحمن الرحيم
و الصلاة
و السلام على أشرف المرسلين
و على اله
و اصحابه أجمعين
Nous
avons entendu et lu beaucoup de choses sur le sirr certains allant jusqu'à
exposer des théories farfelues et compliquées mettant en évidence un peu plus à
quel point les soufis de notre époque ont une connaissance biaisée dans ce
domaine et qu’ils ne font que ressortir des livres ce que nos maîtres ont
couché sur papier étant le fruit d’une expérience pratique avant d'être
théorique. De nos jours malheureusement le Tassawuf ne s’aborde plus que sous
cet angle. La raison est simple mais ceci n’est pas le sujet.
Ces
périodes ont étés récurrentes dans l’histoire du Tassawuf et pour pallier à ces
creux, Allah envoit chaque siècle un homme pour justement revivifier la
religion par les cœurs comme nous l’a annoncé notre Prophète (sallAllâhu
'alayhi wa sallam).
Si on
prend en considération l'année de naissance de Sidi Sheikh Ahmed Alawiy (1874)
en sachant que ce dernier était le khatm du siècle dernier et l'année de naissance
de Saydouna Muhammad Faouzi al karkariy (QSS) soit en 1974 on peut se rendre
compte que 100 ans sont écoulés. Cet écart de 100 ans est aussi à constater
lorsque la khatmiya de ces 2 Sheikhs entre dans la phase de ce qu'on appelle le
Dohor, partie apparente et visible par tous.
Donc d'un Dohor a un autre il y a également 100 ans en sachant
que celui de la Alawiya a eu lieu en 1914 celui de la karkariya en 2014, années
où nos 2 Shouyoukh on atteint l’âge de 40 ans tous comme Saydounna
Rassoulloulah sallalahou allayhi wassallam lorsqu’il a reçu la prophétie
Il est inconcevable aussi que le khatm reste caché sans rien
dire non pas par mal de reconnaissance mais par la responsabilité qui lui
incombe utilisant les moyens moderne de da’wa, tout comme Sheikh El’Alawi
(radiAllâhu 'anhu) l’a fait à son époque avec un journal (El Mourchid) par
exemple.
De plus il est inconcevable qu’Allah ne démarque pas cette
personne mis en avant par le hadith d’entre les autres Shouyoukh assurant le
lien de cette grande et délicate mission avant l’arrivée du Khatm suivant. Nous
disons qu’il s’agit, par sa capacité à transmettre la Lumière Mohammadienne, de
notre Sheikh Mohammed Faouzy ElKarkariy .
Tous d’abord le sirr est quelque chose de très simple et il ne
tient qu’en quelques mots.
Retenons « simple » et « quelques mots »
Pourquoi simple :
Par justice et équité le Sirr doit pouvoir être compris par tous
sans devoir nécessairement être doctorant en lettres ou agrégé en philosophie.
Pourquoi quelques mots :
A croire que de nos jours le Sirr ne peut être abordé qu’en
termes incompréhensibles et donner l’impression que la personne en connait un
rayon dans le domaine, les écrits à ce sujet (postes ou passages de livre )
souvent indigeste ne donnent pas envie d’aller plus loin, une sorte d’étalage
en tous genre à en écœurer certains tant la théorique et la rhétorique révèle
l’absence totale de connaissance dans ce domaine.
Etape du sirr dans la Tariqua Karkariya :
On relève dans le visionnage de certains témoignages qu’il est
nécessaire d’acquérir à force de dhikr un certain nombre
d'« élement » qu’il faut amasser avant d’entrer en Khalwa.
Ces éléments forment en quelque sorte une « phrase »
qu'il est impossible de déchiffrer car elle relève d’un langage spirituel que
seul le Sheikh connait. Tout comme un enfant apprends un langage, le Sheikh apprend
au faquir à déchiffrer ses mouchahadates en lui donnant des explications
propres. Il faut compléter
la phrase car comme dans tous langage tant que la phrase n’est pas terminé cela
veut rien dire mais cela indique où vous vous situez « dans la
phrase » ou dans votre cheminement au Sheikh...Ensuite vient une autre étape celle de la Wasita qui termine la
phrase par le Alif du tawid car ce n’est pas une phrase comme dans les manuels.
Puis vient la Khalwa, moyen pour finir en apothéose
l’enseignement du Sheikh à l’annonce du Sirr qui bien qu’il soit simple à
comprendre, est difficile et lourd à porter tant il détruit ou anéantit
définitivement votre conception de tout depuis votre premier jour sur terre.
Réponse à ceux qui prétendent que le Sirr n’existe pas :
Tous d’abord dans son infini puissance Allah peux montrer des
choses physiques à une personne frappé de cécité et à l'inverse Il peut les
cacher à une personne ayant ce sens intacte bien qu’elles soient côte à côte.
L’existante du terme Sirr dans le hadith et le Coran n’est pas à démontrer je renvoie au livre de notre Sheikh : El Kawâkib Eddouriya fi Bayan El Ouçoul Ennouraniya dans le chapitre qui traite du Sirr.
Ceci étant dit, pour ceux qui ont la connaissance du Sirr, il se
lit tous les jours dans les hadiths mais laissons un instant le hadith car il
est catégorisé en faible, authentique etc tout le monde n’est pas d’accord et
on ne donne pas la même importance à Boukhari et Ibn Maja par exemple donc
revenons au Coran qui unit à minima les sunnites sur une base irrévocable.
Le Sirr se lit dans le Coran à de
multiples endroits mais comme le voile est installé on ne le voit pas. Après
que notre Sheikh nous donne le Sirr il enlève ce voile et on le lit dans le
Coran alors qu’avant on ne le voyait pas (Soubhanallah). Donc ne pas
reconnaître que le Sirr existe c’est renier le coran tous simplement.
Voilà
pour le Sirr. Il paraissait important aux Karkariy qui revendiquent d’être une
tariqua authentique de asrars de faire un point d’explication pour démontrer 2
choses :
Que
notre Sheikh est authentique et qu’il possède les secrets divins qu’il peut
transmettre à ses fouquaras
Que le
Sirr n’est pas ce qu’on lit comme théories vagues et pompeuses.
En
conclusion à ceux qui parlent des asrars qui, au moment où ils en parlent,
révèlent aussi qu’ils n’en possèdent pas et c’est là toute la ruse.
Wa
Allahu ‘alam
Que les
salutations soient sur notre prophète Mohammed et la louanges appartient à
Allah Seigneur des mondes
Enregistrer un commentaire